Saint-Riquier
Un jour, j’écrirai Saint-Riquier
Cette nuit d’été…
Une chambre accrochée au beffroi
Et mes bras à ton corps
Dérivant éperdu sous ces draps
A vivre des encore
Assis en chien sous les toits.
Fumer des poussières d’or
Etourdi à ton rire, au-delà
Des promesses de l’aurore
Ecume d’opale au matin
Dans tes yeux pers, les miens
Volant au temps, à jamais,
Le rêve de te garder
Mais cet instant, cette nuit en Somme
Que j’ai cru un début
N’était déjà plus…
Qu’un adieu qui résonne
Un jour, j’écrirai Saint-Riquier
Un jour … peut être